Atelier d’artiste : Lisa Russell, passionnée de poterie
Jetons un coup d’œil à l’atelier de Lisa Russell, qui adore travailler dans ce garage reconverti en espace créatif
Céramiste professionnelle depuis 10 ans, Lisa dirige aujourd’hui sa propre entreprise, Luna Ceramics. Il y a cinq ans, elle a emménagé avec sa famille dans une nouvelle maison au fond d’un terrain enclavé. Avant de s’y sentir vraiment chez eux, ils ont dû effectuer de nombreux travaux, dont la transformation d’un garage double inoccupé et rattaché à la maison en un atelier de poterie lumineux.
Quand son rôle de maman est fini, Lisa endosse celui de céramiste. On la trouve ainsi chaque jour à l’œuvre dans son atelier, où elle réalise son rêve et se transforme en artiste à temps plein : « Après des années à me dire “un jour je vivrai de mon art”, je suis enfin en train de l’expérimenter ! », lance-t-elle.
Coup d’œil
Nom : Lisa Russell de Luna Ceramics
Âge : 43 ans
Profession : Céramiste
Emplacement : Brisbane, Queensland, Australie
Domaines de création : Des poteries de grès utilitaires et décoratives dont on peut se servir quotidiennement
Quand son rôle de maman est fini, Lisa endosse celui de céramiste. On la trouve ainsi chaque jour à l’œuvre dans son atelier, où elle réalise son rêve et se transforme en artiste à temps plein : « Après des années à me dire “un jour je vivrai de mon art”, je suis enfin en train de l’expérimenter ! », lance-t-elle.
Coup d’œil
Nom : Lisa Russell de Luna Ceramics
Âge : 43 ans
Profession : Céramiste
Emplacement : Brisbane, Queensland, Australie
Domaines de création : Des poteries de grès utilitaires et décoratives dont on peut se servir quotidiennement
Lisa reconnaît la chance qu’elle a de faire de sa passion son gagne-pain, quand de nombreux créateurs n’ont pas la possibilité de vivre leur passion à temps plein.
Elle s’attèle à créer des céramiques bien conçues et faciles à utiliser. « Je crois que les bonnes choses à manger et à boire sont transcendées lorsqu’elles sont présentées dans une vaisselle fabriquée à la main avec autant d’amour que de soin », raconte l’artiste.
Elle s’attèle à créer des céramiques bien conçues et faciles à utiliser. « Je crois que les bonnes choses à manger et à boire sont transcendées lorsqu’elles sont présentées dans une vaisselle fabriquée à la main avec autant d’amour que de soin », raconte l’artiste.
Il y a cinq ans, quand Lisa et sa famille ont acheté leur maison de Brisbane, l’atelier de bricolage de Sam, le mari de Lisa, occupait la moitié du garage.
Elle a peu à peu empiété de son côté, jusqu’à ce que Sam n’ait plus qu’un petit coin où travailler à l’abri de l’argile. « J’ai enfin réalisé le plan diabolique que j’avais concocté pour l’expulser de “mon” garage », s’amuse Lisa.
Magnanime, elle lui a permis de garder quelques-uns de ses outils dans « son garage », y compris sa perceuse, son marteau et son Dremel. « Il a bien raison de sentir qu’il s’est un peu fait avoir dans cette affaire », admet-elle.
Elle a peu à peu empiété de son côté, jusqu’à ce que Sam n’ait plus qu’un petit coin où travailler à l’abri de l’argile. « J’ai enfin réalisé le plan diabolique que j’avais concocté pour l’expulser de “mon” garage », s’amuse Lisa.
Magnanime, elle lui a permis de garder quelques-uns de ses outils dans « son garage », y compris sa perceuse, son marteau et son Dremel. « Il a bien raison de sentir qu’il s’est un peu fait avoir dans cette affaire », admet-elle.
Lisa aime travailler dans cet espace, peu importe la saison. Le climat chaud de Brisbane lui permet d’ouvrir les deux grandes portes coulissantes et les fenêtres adjacentes pour laisser l’air et la lumière traverser l’atelier pendant qu’elle travaille.
Elle a installé son tour dans la zone à droite de la porte roulante, où elle profite de la lumière naturelle. L’eau s’y évacue facilement quand vient le temps d’arroser le sol à grande eau. Une aubaine pour réduire l’apparition d’empreintes d’argile et de poussière qui tracent leur chemin jusqu’à la maison. « Moins je passe de temps à nettoyer, plus je peux travailler à mes créations », explique la céramiste.
Alors que la rénovation de la maison familiale demandait de nombreux travaux, la transformation du garage a été minime. Les cadres des fenêtres faits d’aluminium ont été remplacés par du bois comme ceux de la maison principale et Lisa a peint la maçonnerie en blanc. Elle précise que c’était un travail ingrat en raison de la surface texturée de la brique, mais que le blanc contribue à rendre l’espace plus lumineux.
L’artiste a fait appel à un professionnel pour brancher le four à cuisson : « C’est le plus gros four que j’ai pu trouver qui fonctionne sur une alimentation monophasée », explique Lisa.
Un bon éclairage est très important pour le travail de la céramique : sans cela, des détails mineurs peuvent facilement passer inaperçus. Lisa a donc installé un éclairage supplémentaire au plafond.
Lisa adore les guirlandes lumineuses, dont l’éclat délicat ajoute une touche de chaleur à ce coin qui autrement serait ennuyeux.
Lisa adore les guirlandes lumineuses, dont l’éclat délicat ajoute une touche de chaleur à ce coin qui autrement serait ennuyeux.
Comme sur n’importe quel lieu de travail, c’est important pour Lisa de garder des objets qui évoquent ses proches, même s’ils ne sont qu’à quelques pas de là. Ce dinosaure appartenait à l’origine à son plus jeune fils, Oscar, qui voulait s’en séparer.
« Je n’ai pas supporté l’idée de m’en débarrasser », raconte Lisa, « alors je lui ai trouvé un emplacement de choix dans mon atelier sur le dessus du four : c’est lui qui porte la carte de visite de Luna. »
« Je n’ai pas supporté l’idée de m’en débarrasser », raconte Lisa, « alors je lui ai trouvé un emplacement de choix dans mon atelier sur le dessus du four : c’est lui qui porte la carte de visite de Luna. »
L’atelier contient tout l’équipement nécessaire à Lisa pour la production de la céramique, avec de vastes espaces consacrés à chaque étape du processus de fabrication. Ce coin bureau est principalement utilisé pour les travaux de glaçure.
C’est autour de sa table de travail que Lisa conserve également quelques objets qui sont autant de sources d’inspiration et de plaisir des yeux : des plumes, des nids d’oiseaux, des coquilles vides, des photographies et du bois flotté.
« J’ai toujours un carnet de croquis sur moi, que je sois à la maison ou à l’extérieur. C’est vraiment mon espace de création », explique Lisa.
Le petit bol turquoise sur l’étagère du bas de l’armoire murale est la toute première pièce que Lisa a réalisée au tour. Il rappelle à l’artiste à quel point sa technique s’est améliorée.
« J’ai toujours un carnet de croquis sur moi, que je sois à la maison ou à l’extérieur. C’est vraiment mon espace de création », explique Lisa.
Le petit bol turquoise sur l’étagère du bas de l’armoire murale est la toute première pièce que Lisa a réalisée au tour. Il rappelle à l’artiste à quel point sa technique s’est améliorée.
Lorsqu’on lui demande quels éléments sont absolument sans hésiter : « Mon four, ma solide table à dessin vintage que je traîne depuis mes débuts à l’école d’art, alors que je n’avais que 18 ans, et beaucoup d’étagères ! »
Sa plus grande victoire, c’est le simple fait qu’un tel endroit puisse exister : un atelier spécialement dédié à son travail.
Elle a rencontré quelques difficultés à se faire à une nouvelle routine où le travail en atelier devenait prioritaire et lui faisait délaisser les tâches ménagères… surtout que la maison n’est qu’à quelques mètres… Mais heureusement, elle s’est habituée à travailler tout près de son foyer et de sa famille et elle en apprécie maintenant le côté pratique.
« J’aime que l’atelier soit attenant à la maison et avoir ainsi tous les avantages du travail à domicile. Les enfants peuvent venir me parler et je peux démarrer le dîner et revenir continuer mon travail », explique Lisa.
Elle a rencontré quelques difficultés à se faire à une nouvelle routine où le travail en atelier devenait prioritaire et lui faisait délaisser les tâches ménagères… surtout que la maison n’est qu’à quelques mètres… Mais heureusement, elle s’est habituée à travailler tout près de son foyer et de sa famille et elle en apprécie maintenant le côté pratique.
« J’aime que l’atelier soit attenant à la maison et avoir ainsi tous les avantages du travail à domicile. Les enfants peuvent venir me parler et je peux démarrer le dîner et revenir continuer mon travail », explique Lisa.
À la maison, Lisa utilise ses créations dans la cuisine. Elle a conçu ce beurrier pour son mari qui était continuellement frustré de devoir se débattre avec le beurre dur gardé au frigo. La poterie conserve le beurre sans besoin de le réfrigérer, de sorte qu’il se garde à la température de la pièce jusqu’à un mois.
ET VOUS ?
Avez-vous un atelier à la maison ? Partagez photos et anecdotes dans la partie commentaires ci-dessous !
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